• Rêve vire au cauchemard (2)



    Le type à l'arrière me tenait si fort que j'en avais des fourmis dans les bras, il me banda les yeux sans doute pour que je ne reconnaisse pas l'endroit où ils m'amenaient.
    La peur me gagnait à mesure que le temps passait, je ne sais combien de temps le véhicule a roulé, mais çà m'a paru une éternité. Les deux bonhommes étaient silencieux, je percevais juste la respiration de celui qui me maintenait.
    La voiture s'est stoppée, j'entendais le conducteur sortir de la voiture et la portière de mon côté s'ouvrit, le froid s'engouffrait sous les pans de mon manteau et me glaçait les jambes.
    Le type à côté de moi me poussa vers l'extérieur en me disant « allez bouge salope, on a à faire tous les trois », l'autre me tirant vers l'extérieur lui jeta : « putain mais elle est bandante celle là, elle a quasiment rien sur le cul, on va se régaler ».
    J'aurais voulu me débattre, mais ni voyant rien, les bras maintenus dans le dos, je n'aurais pas pu aller bien loin.

    Ils me firent avancer, nous passâmes une entrée d'immeuble je pense, puis quelques marches (j'en ai compté quatre), une porte s'ouvrit devant nous, ils me poussèrent à l'intérieur, si violemment, que je tombas. Ma tête heurta le plancher et je perdis connaissance.
    Lorsque je repris conscience, le bandeau sur mes yeux n'était plus, mes yeux s'enquirent de balayer la pièce, mais quand je voulu me redresser, mes gestes furent stoppés par les entraves aux chevilles et aux poignets qui me maintenaient à la table sur laquelle ils m'avaient posé. Ils m'avaient bâillonné la bouche avec une sorte de scotch serré si fort qu'aucun son ne pouvait s'en échapper.

    Je n'entendais aucun bruit, les volets étaient fermés, la peur me gagnait de plus en plus. Je n'avais plus mon manteau, il gisait sur le sol au pied d'un mur.

    L'endroit semblait inoccupé depuis un moment (sur les vitres il y avait cette peinture blanche que l'on met lorsque l'on refait un intérieur).

    Au bout d'un moment les deux types entrèrent dans la pièce, ils s'approchèrent de moi en faisant le tour de la table, je les suivais d'en regard apeuré, ils avaient sur le visage un sourire qui ne me plaisait pas du tout. Le premier s'approcha de mon visage et se mit à me renifler, telle une bête flairant sa proie, le second testa la solidité des liens qui maintenaient mes membres, et remonta sa main le long de mes jambes jusqu'à mon entre-cuisse, j'eu beau essayer de serrer mes jambes, impossible de l'en empêcher. Je me débattais comme je pouvais, secouant ma tête, décollant mon buste de la table pour tenter de me délier, mais ces cordes aux chevilles et aux poignets étaient décidément trop serrées.


  • Commentaires

    1
    Lye
    Vendredi 29 Février 2008 à 09:57
    tu en
    fais des rêves phantasmatiques toi ? je te souhaite une bonne journée ombre, bises :)))
    2
    Vendredi 29 Février 2008 à 10:02
    j'arrivais
    pas à raconter la fin, je ne sais pas si j'y parviendrais, il m'a marqué celui là! Bises à toi douce Lye
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    3
    Vendredi 29 Février 2008 à 10:20
    mais
    de quoi ça peut bien venir que tu puisses faire de tels rêves ? :( c'est inquiétant tout de même... gros bisous ombre fais attention à toi
    4
    Vendredi 29 Février 2008 à 10:25
    si seulement
    je savais Jalouse. y'a tellement de pourquoi qui restent sans réponse. peut être deviens-je folle... Bises douce pour toi Jalouse
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