• N'être plus rien sans toi,
    Se rendre compte de n'avoir aimer qu'une seule fois,
    S'apercevoir que l'amour n'a de sens que dans tes bras,
    N'exister que dans ton regard,
    Ne se sentir femme qu'entre tes doigts,
    N'incarner le désir que par le reflet de tes yeux,

    Je me meurs de ne plus vivre,
    Je me désespère de t'entendre ne serait-ce qu'une fois,
    Je n'aimerais plus jamais comme je t'aime,
    Parce que je souffre comme jamais je ne l'aurais cru...


    Je ne suis plus rien depuis toi...




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  • Marre de me réveiller en pleurs,
    Marre de ne plus avoir entendu ta voix depuis... c'est tellement loin,
    Marre de rêver de toi, de nous,
    Marre de t'aimer toujours autant,
    Marre de constater que toi une relation à distance ponctuée d'hypothétiques rencontres te suffirait,
    Marre de me demander pourquoi tu ne prends même pas une minute pour composer mon numéro de téléphonne juste pour me dire "bonjour" avec cette voix caractéristique qui me fait tant chavirer,
    Marre d'avoir mal et de ne pouvoir lutter contre,

    mais de tout de manière tout çà ne sert à rien, tu t'en fou que j'ai si mal !
    et ne dis pas que j'ai tords, sinon tu m'aurais appelé.


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  • Ce matin, je me sens bien, souriante, radieuse.

    J'avais juste envie de vous faire partager mon état d'esprit.


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  • Souvenirs d'étreintes pationnées, pationnelles,
    Souvenirs de rencontres charnelles,
    Souvenirs si lointains qui sont pourtant si présents,
    Souvenirs de sensations si fortes en mes sens,

    Pourquoi cette distance entre nous,
    Pourquoi ces sentiments sont ils toujours en moi...


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  • Le type à l'arrière me tenait si fort que j'en avais des fourmis dans les bras, il me banda les yeux sans doute pour que je ne reconnaisse pas l'endroit où ils m'amenaient.
    La peur me gagnait à mesure que le temps passait, je ne sais combien de temps le véhicule a roulé, mais çà m'a paru une éternité. Les deux bonhommes étaient silencieux, je percevais juste la respiration de celui qui me maintenait.
    La voiture s'est stoppée, j'entendais le conducteur sortir de la voiture et la portière de mon côté s'ouvrit, le froid s'engouffrait sous les pans de mon manteau et me glaçait les jambes.
    Le type à côté de moi me poussa vers l'extérieur en me disant « allez bouge salope, on a à faire tous les trois », l'autre me tirant vers l'extérieur lui jeta : « putain mais elle est bandante celle là, elle a quasiment rien sur le cul, on va se régaler ».
    J'aurais voulu me débattre, mais ni voyant rien, les bras maintenus dans le dos, je n'aurais pas pu aller bien loin.

    Ils me firent avancer, nous passâmes une entrée d'immeuble je pense, puis quelques marches (j'en ai compté quatre), une porte s'ouvrit devant nous, ils me poussèrent à l'intérieur, si violemment, que je tombas. Ma tête heurta le plancher et je perdis connaissance.
    Lorsque je repris conscience, le bandeau sur mes yeux n'était plus, mes yeux s'enquirent de balayer la pièce, mais quand je voulu me redresser, mes gestes furent stoppés par les entraves aux chevilles et aux poignets qui me maintenaient à la table sur laquelle ils m'avaient posé. Ils m'avaient bâillonné la bouche avec une sorte de scotch serré si fort qu'aucun son ne pouvait s'en échapper.

    Je n'entendais aucun bruit, les volets étaient fermés, la peur me gagnait de plus en plus. Je n'avais plus mon manteau, il gisait sur le sol au pied d'un mur.

    L'endroit semblait inoccupé depuis un moment (sur les vitres il y avait cette peinture blanche que l'on met lorsque l'on refait un intérieur).

    Au bout d'un moment les deux types entrèrent dans la pièce, ils s'approchèrent de moi en faisant le tour de la table, je les suivais d'en regard apeuré, ils avaient sur le visage un sourire qui ne me plaisait pas du tout. Le premier s'approcha de mon visage et se mit à me renifler, telle une bête flairant sa proie, le second testa la solidité des liens qui maintenaient mes membres, et remonta sa main le long de mes jambes jusqu'à mon entre-cuisse, j'eu beau essayer de serrer mes jambes, impossible de l'en empêcher. Je me débattais comme je pouvais, secouant ma tête, décollant mon buste de la table pour tenter de me délier, mais ces cordes aux chevilles et aux poignets étaient décidément trop serrées.


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