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Laisser les plumes habiller mon corps abandonné,
Écouter le silence envahir cette pièce obscure,
Appréhender le moment auquel vous choisirez de m'honorer,
Attendre encore sans aucun murmure.
Deviner enfin, sentir votre odeur se rapprocher de moi,
Entendre vos pas s'avancer sur le parquet de bois,
Sur ce lit rester toujours immobile, désireuse de vous,
Désirer votre main sur ma peau comme un bijou.
Sursauter lorsque celle ci s'immisce entre mes cuisses ouvertes,
Ne pas bouger puisque tel est votre volonté,
Percevoir l'émoi généré par vos mains expertes,
Demander encore en osant un regard de petite fille effrontée.
Vous sentir si près de moi et pourtant ne pouvoir vous toucher,
Implorer plus encore, mais ne rien obtenir de suite,
Venir vous asseoir près de moi et du bout des doigts me caresser,
Laisser s'exprimer tous ces désirs qui m'habitent.
Petite chose au creux de mos mains douces et fermes,
Etre votre plaisir, pour un instant puis pour toute une vie.
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Étendus l'un contre l'autre sous les draps mauves,
Tu me frôle du bout de tes doigts chaud.
Des frissons parcourent mon corps transit,
Et pourtant, la chaleur monte et m'envahi.
Les yeux mi-clos, les idées pullulent dans mon cerveau,
Envie de toi, envie de nous, du mélange de nos deux corps.
Ton bras m'enserre et me rapproche de toi,
Je te sens massif, te presser contre mon corps encore froid.
Tu es brûlant de chaleur et de désir contre mes fesses.
Ta main descendant le long de mes seins tendus,
Jusqu'à mon ventre que tu masses doucement.
Nos lèvres se rejoignent dans une valse des langues.
De caresses délicates, les corps enfin s'unissent.
Tu t'insère toujours en délicatesse car j'aime et tu le sais,
Je te sens monter en moi tout comme la chaleur qui me tient.
Tes mouvements s'accentuent, la vitesse augmente.
Soulevée de plaisir, nos corps roulent et se relèvent.
Dos à toi, sur toi, mes hanches se balancent sur toi.
Tes mains sur mes seins ne se décollent plus,
Spasmes, râles, gémissement envahissent la pièce.
Mélange des corps, mélange de nos désirs pervers.
Les mains liées aux barreaux du lit, je suis à ta merci,
La croupe relevée tu te saisis de mon intimité un peu plus.
Tes vas et viens se font plus rudes en moi.
Je hurle de plaisir, mes mains se crispent, je ne peux me retourner.
Je ne contrôle plus, mes sensations, mes postures,
Tu décides aussi de l'intensité de ce que je ressens,
Tu accélère ou ralenti à ta guise, tu joues.
Mais le jeu est à double tranchant et tu sens que tu vas jouir.
Tu saisis à nouveau mes fesses, remonte mon bassin,
Et t'enfourne à nouveau avec vigueur et force.
J'explose, je jouis et me répands sur toi,
Tu jouis aussi et ton râle se fait fort et sourd.
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Partagée entre envie, passion, raison et déraison,
Seule assise dans le noir sur ce méchant paillasson,
Errances de ses idées si torturées ces temps-ci,
Elle sombre un peu plus dans ces abîmes de raison apauvrée,
Autour d'elle, semer le trouble, le chagrin, la peine aussi,
Ne la retenez pas, laissez là partir une fois assommée,
Du froid au chaud, du rire aux larmes, elle n'a qu'un pas,
Sur cette route aussi un écart seulement à faire,
et demain? 4 commentaires
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Faire de Vous, le Mien
Vous laisser me mettre des liens
Me donner sans retenue aucune
sans envie de fortune
Prendre le temps de parcourir un corps
Détailler chaque partie même la plus infime
Continuer doucement puis plus fort
Aller jusqu'aux parties les plus intimes<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
Tomber ensemble dans les abîmes de la déraison
Chaque jour, sans se soucier des saisons
Prendre le temps de Vous découvrir encore
Vous donner plus sans faire d'effort
Me rendre docile, cacher mon côté animal
Ne pas avoir peur d'avoir mal
Car Vous serez doux avec moi
Et moi, patiente avec Vous
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